J’ai passé une grande partie de ma vie à chercher la cause de la cause à mes maux dans le but d’évoluer. J’ai pu observer que je me présentais toujours de la même manière, en justifiant ce qui ne me semblait pas être convenable dans ma vie. C’était plus fort que moi. Je ressortais quelques événements qui étaient censés me définir. Je me suis posée la question de ce qui mettait en marche le tourne disque. Au cours d’un repas entre amis, nous avons parlés des travaux de Rupert Sheldrake sur les champs morphiques et de la théorie de la relativité d’Albert Einstein. Au fil de notre échange , il paraissait évident que lorsque le temps et l’espace se rencontre cela crée un continuum espace-temps ou un sillon. Un endroit hors du temps dans lequel il y a une structure énergétique autonome. Il naît de la rencontre de 2 éléments, et pour l’humain c’est la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule. Chacun de ces 2 éléments est imprégné de celui qui le transmet.  Nous sommes à l’image du créateur, et  sur terre se sont nos parents.

Notre biologie est issue de la mémoire animale et sa fonction 1ère est d’assurer la survie de l’espèce. Et ces paramètres sont les conditions de notre incarnation. Tant que je regardais la vie par ma longue vue judéo-chrétienne, en connotant mes actes de bien et mal ou positif et négatif. Je n’étais pas dans la vie mais dans la survie. Je réalise que la dualité n’a pas d’existence réel mais qu’elle est une interprétation de ma vision du monde, dans laquelle le positif n’existe qu’en présence du négatif, comme l’amour et la haine sont des extrêmes qui se touchent. S’il y a un haut, il y a forcément un milieu et un bas. Tout ça dans une même réalité.  Je peux l'interpréter de trois manières différentes. Mon cerveau fonctionnant par analogie, il me ramène systématiquement dans les conditions de ma conception. Cette structure est évolutive si j’ose sortir de ce connu en me créant. La bioanalogie de Jean-Philippe Brébion explique parfaitement ce phénomène fractal qui se répète tout au long de notre vie.

Un exemple sera plus parlant : A ma naissance ma mère n’a pas pu m’allaiter, je ne supportais aucun lait, et l’histoire qui se raconte autour de cet événement est que mon appétit et le jus de carotte m’ont sauvé la vie. J’avais perdu trop de poids pour un nourrisson. Mon cerveau a enregistré comme conditions existentielles (vitales) que manger beaucoup me maintenait en vie.  Dès que je me sens en danger je mange beaucoup. J’ai lutté une grande partie de ma vie contre l’hyperphagie. C’était plus fort que moi j’étais constamment dans le jugement de ce comportement sans prendre conscience que je rejouais simplement cette condition liée à ma survie. Aujourd’hui j’accueille cette singularité et ce qu’elle génère en moi. Et je suis de plus en plus en paix avec ça. Cette nouvelle vision m’apporte de la légèreté, je ne ressens plus le poids de la culpabilité de ne pas tenir un régime. En reconnaissant ce fonctionnement j’ai senti que l’amour ne se reçoit pas, ni se donne. Mais qu’il est la manière dans laquelle je m’accueille avec bienveillance dans ce que je suis.  L'apprentissage de la CNV avec Isabelle Padovani m'a aidé à revenir vers moi. 

En abordant cela d’un point de vue quantique, ce sillon, cette empreinte de naissance n’a plus de polarité, ni de cause, elle appartient à une seule et même réalité dans laquelle je peux choisir de me créer.  A partir de là je peux réparer et entrée en résilience avec la forme qui est la mienne et vivre en conscience l’être unique que je suis. Je peux co-exister avec ces 3 visions. Quelle joie de sentir combien ce que je suis est nourrissant et je peux alors me remplir de moi-m’aime. Les sillons du disque sont les attentes, et ses attentes sont les choses que je connais. Et toute ma richesse se trouve dans l’inconnu. Et cet inconnu vient à moi à travers les rencontres, dans la relation que j’ai avec moi, avec l’autre et les autres.

J’intègre petit à petit que le nouveau paradigme c’est sortir de toute attente. 

Je n’ai plus besoin de donner un sens à mon existence, c’est la vie qui prend sens à travers moi. Et ce qui me touche ne parle que de moi. C’est la longue vue dans laquelle je regarde le monde, et si je recule mon œil de cette vision focus. Je peux m’ouvrir à d’autres possible, retrouver des fonctions innées sur lesquelles je n’avais pas la main. L'épigénétique met en évidence notre capacité à déverrouiller nos aptitudes innées.  La science, la spiritualité, l’humanité sont 3 interprétations d’une même réalité. Ma structure est une programmation, et je suis libre de nourrir la version duelle ou d'y mettre de la conscience. Si trois personnes sont témoins d’un accident, il y aura certainement 3 témoignages différents parce que nous interprétons la réalité selon notre univers personnel. En animant des constellations, je me suis rendue compte que nous partons d’une histoire personnelle. Lorsque la vie exprime son mouvement, nous visitons l’inconscient familial, l’inconscient collectif et la « guérison » s’opère tandis que les participants se laissent guider vers une conscience universelle. La vie prend sens à travers les représentants qui se laissent traverser. Chacun est le vecteur d’un morceau de l’histoire et au moment où l’âme agit (la magie), la charge émotionnelle se dissout d'elle-même.  

Chaque chose sur terre à une forme, et cette forme naît de la rencontre entre un intérieur et un extérieur. Exister cela veut dire « manquer à toutes les formes » qui ne sont pas moi, et être pleinement vivant finalement c’est de se choisir à chaque instant, d'aimer la réalité qui est la nôtre quelque soit la forme qui se manifeste. Je ne me leurre pas non plus, je sais qu’à tout moment je peux choisir un des 3 versions et c’est ok, ad vitam.

Merci d’être arrivé au bout de cet article, peut-être avez.vous aussi  une expérience à partager dans les commentaires. En cette fin d’année je vous souhaite à tous de vous rencontrer et d'aimer ce que vous verrez. 

Ps : L’écoute d’un vinyle se relève par le diamant qui touche le sillon.

Mireille