Dissonance

La dissonance pour sortir du sommeil !

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de la dissonance, de ce phénomène qui génère de la tension , du mal être parce que deux idées, deux pensées, deux énergies sont en contradiction et se duellisent dans notre esprit.

 

Cette dysharmonie se joue sur divers plans de Conscience. Lorsque nous sommes branchés sur les corps astral, mental et physique, je parlerais de décalages entres nos croyances et nos comportements. Nous restons sur un plan psychologique et émotionnel. Par exemple un fumeur n’est pas ignorant que le tabac peut provoquer des maladies graves pourtant il fume même si cela génère des émotions.

 

En lien avec les corps causal, bouddhique et atmique nous entrons dans “la dissonance spirituelle”. A ce niveau là notre monde intérieur et notre monde extérieur s’opposent. Nous voulons par exemple nous accomplir dans “une mission” et nous sommes vite mis face à nos limites, à nos résistances. Le soi et le non soi s’expriment, un dans le fini et l’autre dans l’infini. L’humain et le divin ne peuvent communiquer directement, ils se relient à travers le corps. Celui-ci sera alors le baromètre indiquant à travers une détente ou une tension la présence ou non de discordance. Faut-il encore avoir accès au ressenti.

Comment pouvons-nous réagir face à la dissonance ?

Lorsque nous expérimentons de la tension ou de l’inconfort face à l’existence intrinsèque de deux idées contraires, s’ouvrent alors diverses possibilités. Peu importe qu’il s’agisse d’une dissonance cognitive ou spirituelle. Nous avons souvent l'élan de la réduire. Nous devenons alors un "quêteur" pour affaiblir ou dissiper cet inconfort. Cette phase active nous attire à l’extérieur. Il me semble que beaucoup d'entres-nous passons par cette voie. En tout cas c’est le chemin que j’ai emprunté. Puis arrive le moment après avoir fait le tour d’un grand nombre d'explorations, épuisés et toujours dans l’inconfort nous passons de faire à défaire. Ce n’est pas toujours un poème à écrire ni à vivre.

 

Pouvons-nous changer le passé ou la réalité de ce qui est ? Non bien sûr ! Là de toute évidence nous avons à visiter nos croyances profondes ? Dans mes quêtes j’ai remplacé un concept par un autre, une croyance par une autre pour tenter d’enlever l’incohérence. J’ai passé du temps à justifier mes actes auprès des autres et surtout vis-à-vis de moi-même. J'excelle dans l’art de l’autojustification pour rendre compatible ma réalité et la réalité. J’ai cru sincèrement que j’avais un pouvoir d’action sur ma vie que j’en étais la créatrice. J’ai à bien des égards manqué d’humilité à ce sujet. La vie s’exprime à travers moi quoiqu’il advienne. J’en arrive à la conclusion provisoire que je n’ai pas le choix, ni de libre arbitre.

Entre dans la danse le doute, l’anxiété , le “je me suis trompée”, j’ai pris la mauvaise décision… . Je prends conscience que je suis dans l’incapacité d'accueillir deux pensées contradictoires, deux mondes incompatibles. Et pourtant ici-bas tout est polarisé. Ma petite voix intérieure me souffle: Être pleinement humain ne serait-ce pas l’accueil de la dissonance ?

 

Tout s'effondre en moi...encore une fois...

 

Tant que “je” crois devoir, pouvoir changer ce qui est, “je” vis un malaise. Pour “résoudre” la dissonance, l'enfant-moi imagine qu’il doit faire en sorte que ces attitudes soient cohérentes. C’est comme ça que “je” me suis perdue dans le labyrinthe de ma psyché à vouloir autre chose que ce qui est.

J’ai conscience du quêteur, de l’observateur, et du témoin. Toute action est vouée à l'échec. La vie m’arrête tout simplement me laissant comme options la possibilité d’accueillir tout ça ou de souffrir. J’éteins la lumière et je saute dans le vide. Je n’ai aucune certitude de ce qu’il adviendra de “je”. Quelle importance puisque le choix n’existe pas.

 

La non-action ou l’acceptation profonde de la totalité de ce que je suis se vit en moi à travers la souffrance et la Foi, la peur et l’Amour, je suis et Je Suis. J’ai une référence externe et une interne. Les deux sont là.

 

Par contre je sais que: “Je ne suis pas celle que je vois”, “je ne suis pas celle que tu vois”, “je ne suis pas celle que je crois”, “je ne suis pas celle que tu crois que je suis”, “je ne suis rien de tout cela”. Deux choses sont sûres: “je suis dans l’incapacité de me définir” et “je ne sais rien”.

 

Sans cette dissonance nous ne pourrions peut-être jamais nous réveiller !

 

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Merci à vous.

 

Chaleureusement

 

Mireille

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